Fête de l’esprit critique : Quand l’esprit critique sort de la bouche des enfants

Aujourd’hui c’est le 1er avril, tout le monde se méfie de ce que Internet ou notre voisin va nous dire : est ce que c’est vrai ? Est ce que c’est une blague ?

Aujourd’hui, c’est la fête de l’esprit critique, le jour où on essaie de faire preuve d’esprit critique face aux nouvelles.

Cette année, pour la seconde fois, une fête de l’esprit critique est organisée et ZSF a choisi d’y participer. Le thème ? Quand l’esprit critique sort de la bouche des enfants. Nous avons donc simplement compilé quelques anecdotes vécues par les membres ZSF avec leurs enfants, champions et championnes d’esprit critique !

Un peu de kinésiologie ?

 » Le père de mon fils (dont je suis séparée) a voulu absolument l’emmener chez une kinésiologue. Pour la paix des ménages, j’ai dit ok pour l’emmener et je me suis forcée à ne pas faire auprès du môme de commentaires sur ce que je pensais de la kinésiologie.

Il va au rdv, le père le ramène chez moi, je lui demande comment ça s’est passé. Réponse de l’enfant (9 ans) :

Oh bah elle a essayé de deviner mes émotions en appuyant sur mes bras. Hahaha, c’est pas de la magie ! (+ Air dubitatif intense)

Moi, intérieurement : « 

Se moquer des garçons ou des filles ?

Mon fils a les cheveux longs. A l’école on se moque de lui en le traitant de « fille ». Il rentre et me raconte :

ça m’a pas fait plaisir parce que c’était pas dit gentiment mais en fait c’était surtout méchant pour les filles !

A bon pourquoi ?

Et bien j’ai vu que les filles se sentaient humiliées que de dire « fille » ça soit une insulte, plusieurs avaient l’air triste. C’est vraiment méchant de dire ça. Et personne n’insulte les gens en disant « oh le garçon ! ». Personne trouve ça drôle. C’est pas juste pour les filles alors pour moi c’est pas très grave si on me dit ça ». 

Dieu et le père Noël

Ma fille était en CM(1 ou 2 ?). Elle croyait au père Noël (alors que nous n’avons rien fait pour, vraiment rien). Une de ses copines lui dit alors :

« Mais le père Noël n’existe pas, pourquoi tu y crois ? »

et ma fille répond « Tu crois en Dieu toi non ? »

« oui »

« Et bien moi non, est ce que je viens te demander pourquoi tu crois en Dieu alors qu’il n’existe pas ? Non. Alors chacune croit ce qu’elle veut, toi tu crois en Dieu et moi au père Noël parce que j’y crois c’est tout, ok ? »

« Ok ».

Pas de rose pour les filles ?

Quand ma fille est née, je voulais éviter de lui faire porter du rose.

Mon fils m’a dit un jour « Quand j’étais petit, je pouvais porter toutes les couleurs que je voulais, et tu m’offrais des habits roses parce que j’aimais cette couleur. Pourquoi elle n’y a pas droit alors que moi oui ? C’est injuste ! « 

J’ai acheté un habit rose à sa sœur…

Les rêves on y croit ?

Ma fille m’a expliqué que des fois elle a envie de croire aux histoires parce qu’elle « rêve » à ce que ce soit vrai.

Mais même si c’est rigolo, il ne faut pas y croire pour de vrai.

Quatre ans, et plus rationnelle que certains adultes de ma connaissance.

Hasard ou pas hasard ?

Ma fille devait avoir vers les 6 ans. Je n’arrive pas à remettre dans le contexte mais pour une raison son père et moi passions certaines nuits séparés. Lorsqu’il dormait avec moi, mon fils rappliquait la nuit, il venait dans le lit. Alors on était en train d’en discuter et je le charriais, en disant qu’il sent la présence de son père et il vient exprès.

Alors ma fille, stoïque : « Ou alors il ne sent rien du tout, il vient et le hasard fait que papa est là »

Plus de joggeurs ?

Un exemple que j’adore, l’année dernière, confinement, ma fille avait 9 ans : on discute du nombre énorme de joggeurs que compte notre rue avec le confinement et on avance diverses hypothèses.

Et là ma fille, blasée : « Ou alors les joggeurs n’ont pas augmenté mais comme vous êtes toute la journée dans le salon ben vous les voyez ! »

A vous ! Participez à la fête de l’esprit critique en partageant vos anecdotes sur les RS avec le #FECritique2021